• Manure
20 sept.08:53

Dans ce témoignage

EARL Kerspern

Avec 65 vaches laitières, 1 UTH et 130 hectares de SAU, l’EARL Kerspern possède un robot de traite Astronaut A3, un repousse fourrage Juno et un robot aspirateur à lisier Discovery Collector. Damien Moan a choisi le Collector comme solution de nettoyage pour son nouveau bâtiment en 2019. Il nous explique pourquoi et nous donne son avis sur la machine dans ce témoignage.

Entre 60 et 65 vaches laitières pour 620 000 litres de lait

Je suis Damien Moan, je suis en exploitation individuelle. Je suis installé depuis 2008 avec mes parents au départ. Ils sont partis à la retraite en 2018. On était en salle de traite, sur aire paillée, tout système paille. Étant donné qu'ils partaient à la retraite et que je voulais rester seul sur l'exploitation, j'ai voulu investir dans des robots, en mettant en logettes sur matelas. J'ai donc investi dans un robot de traite A3, un Discovery 120 Collector, et un Juno 150. Le Collector a été installé fin mars 2019. Aujourd'hui, il a entre 60 et 65 VL à la traite pour 620 000 litres de lait, pour 130ha de SAU. Les vaches pâturent de mars jusqu'à fin octobre.

L’aire d'exercice était raclée au tracteur

Le but était d’avoir le bâtiment le plus simple possible, en ayant le moins d'interventions à faire pour gagner du temps en étant seul. C’était aussi de passer le moins de temps autour des vaches mais en faisant correctement le travail. Avant, les vaches étaient sur aire paillée et aire d'exercice. L’aire d'exercice était raclée au tracteur. Ça nous demandait trop de temps et de main d’œuvre, c’était trop énergivore. Il fallait pratiquement une personne à temps plein sur le troupeau (racler, pailler, traire), c'était trop juste pour moi tout seul. En plus, je ne voulais pas avoir de tracteur à démarrer le matin. Avec le Collector c'est propre tout le temps, je n'ai pas à intervenir en tracteur au milieu des vaches. J’ai pensé à installer une chasse d'eau, mais ça demandait trop de travaux. Et puis Lely a sorti le Collector juste à temps.

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La mise en route du Discovery Collector

Quand Lely l'a lancé, je me suis dit "c'est ça qu'il me faut !"

Je l'ai acheté sans le voir, juste en ayant vu des vidéos sur le net. Les racleurs je n'en voulait pas, je trouve que c’est trop de problèmes et le bâtiment ne s'y prêtait pas parce qu'on avait pas possibilité de faire de fosse ou de fumière à côté du nouveau bâtiment. Et puis je voulais que ça soit propre tout le temps. Quand Lely l'a lancé, je me suis dit "c'est ça qu'il me faut !"

Le Collector pris en compte dans la conception du bâtiment

On ne savait pas trop comment placer la vidange au début. Comme j'avais une fosse caillebotis au niveau de mon ancienne salle de traite, on l'a gardée et on est partis de là pour faire une pré fosse. C’est la seule chose que nous avons gardé de l'ancien bâtiment. Il y a une pompe qui envoie vers la fosse ensuite. L’avantage, c'est qu'il ne perd pas de temps, il se vide en avançant, il n'a pas besoin de s'arrêter pour se vidanger. On est partis au plus simple. Aussi, tout est de plain-pied, sans marche. C'est mieux pour les vaches. La seule chose que nous avons dû ajouter, c'est une petite marche au niveau de la sortie pâturage des vaches.

Une installation rapide

Ça a été rapide, il y a juste une borne de charge qui a été installée dans le bâtiment, et une autre borne pour se charger en eau. Ensuite, il a fait les routes avec son ordinateur. Il y a 3 routes : le cul des logettes, les couloirs intermédiaires et la table d'alimentation. La table d'alimentation est nettoyée 4x par jour, et les culs de logettes toutes les 2h. C'est réglable comme on veut sur le smartphone. L’application est très facile à prendre en main, le planning des routes dans la journée est facilement réglable.

 

Les effets du Discovery Collector sur l'élevage

On a gagné du temps

Avant avec le tracteur, je ne pouvais pas racler quand les vaches étaient à l'intérieur, ça me forçait à les sortir à chaque fois donc je ne raclais que 2 fois par jour, matin et soir. Le raclage, c'est une tâche à laquelle je ne pense plus. Les vaches et les logettes sont tout le temps propre en plus, elles ne pataugent plus dans la merde. Le troupeau est calme aussi vu que nous n'avons plus à intervenir dans le bâtiment en tracteur. Et au niveau des pattes, je n'ai jamais eu beaucoup de boiteries, mais les pattes des vaches sont plus propres.

Un peu plus d'une semaine d'adaptation pour les animaux

Il a fallu un peu plus d’une semaine d'adaptation, elles se demandaient "qu'est-ce que c'est que ce truc ?". En même temps il y a eu l’installation du robot de traite 3 mois avant, les logettes, donc ça faisait beaucoup de changements. Mais au bout de 15 jours, elles n'y faisaient plus attention.

La pulvérisation de l'eau

Devant le bâtiment, quand il y a du soleil, ça a tendance à sécher assez vite. On est obligé d'asperger de l'eau, sinon il y a une croute qui se forme, ça ne fait pas propre. Mais quand le sol est plus humide, il n'y a pas besoin d'asperger. Et puis quand les vaches ont le pied en contact avec le béton, ça glisse moins que sur la croûte de bouse sèche qui se forme.

Le Lely Center envoie les pièces nécessaires pour la maintenance

Pour la maintenance, ce n’est pas compliqué, mon Lely Center m'envoie les pièces (les bavettes, les filtres, les roues) quand il est temps de les changer, et je les change moi-même. Je change les bavettes à peu près tous les 6 mois, et les roues tous les 9 mois. Pour l’entretien au quotidien, je nettoie les ultrasons, ça prend 10 secondes. Quand je décide de laver l’extérieur ça prend 5mn au karcher.

Très peu de pannes

C’est arrivé 2 fois je crois, où il s'était arrêté à cause d'une vache tombée. Quand ça arrive je le commande manuellement avec le téléphone jusqu'à sa charge et il reprend sa route ensuite.

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