GAEC de la Ville Goron

Anita Minard et Éric Minard sont associés sur l’EARL de la ville de Goron sur une exploitation en polyculture élevage avec 820 000L de lait, 2 200 m2 de volailles de chair, 850 places de post sevrage engraissement en porc bio et 2 500m2 de photovoltaïque sur une surface de 105H (45H de SFP, 35 de blé et 30 de légumes).

Les équipements présents sur l'élevage :

Lely Astronaut A4 (2014)

Lely Vector (2016)

Pourquoi avoir robotisé l'élevage ?

A4 : "Déjà nous voulions supprimer les astreintes de la traite car c’était devenu pesant, nous voulions également gagner du temps car nous avons d’autres production à côté et nous savions que le robot nous permettrait un meilleur suivi du troupeau."

Vector : "Initialement nous étions sur un godet désileur sur un télescopique et avec notre utilisation il aurait été vite bon à changer c’est pour cela que nous avons opté pour un Vector. Nous avons fait ce choix car l’investissement et les coûts d’entretien étaient meilleurs."

"Le pâturage est complétement compatible avec un robot de traite. Il faut juste laisser le temps aux vaches de s’adapter."

Le Vector

Les apports du Vector:

Tout d’abord, il y a eu moins de perte de fourrage, sur la partie maïs ensilé l’EARL a certainement gagné 1H par jour. Maintenant, n’ont plus beaucoup refus grâce au Vector, ils sont enlevés juste une fois toutes les trois semaines. Pour finir, ils obtiennent une meilleure croissance sur les génisses et une meilleure fluidité de passage sur le robot de traite.

Les effets sur le troupeau

« Aujourd’hui, on est autour de 10 600 productions par vache avec 44.5 en TB et 35.9 en TP. En reproduction, il y a environ 385 jours d’intervalle vêlage. De plus, la qualité du lait est très bonne et nous avons très peu de mammites depuis l’installation des robots. »

Le pâturage

L'organisation:

« Nous avons à peu près 21H d’herbes accessible. Donc on alterne fauche et pâture du coup on fait des petits paddocks de 1H, les vaches y sont 2 à 3 jours par paddock et les génisses et vaches taries suivent les vaches laitières. Elles vont à la pâture par le biais du robot de traite. »

Conseils:

« Il faut vraiment être rigoureux sur la qualité de l’herbe ce qui veut dire qu’il faut anticiper par rapport à la météo. Avoir une gestion différente en fonction de l’année et de la pousse. En ce qui nous concerne nous avons installé 4 barrières canadiennes pour que les vaches circulent sans gêner la circulation de tracteur ou camion. »

Détails des coûts de l'exploitation

Coût alimentaire : environ 100€

Marge sur coût alimentaire : environ 265€

Marge brute au 1000 Litre : 250€

Par hectare de SFP : 4 600€

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